Ce spécialiste, allemand lui aussi, du redressement d'entreprises s'est porté acquéreur, « dans un premier temps », de 53 % du capital de la compagnie. Afin de rassurer les salariés, inquiets du profil du repreneur, TUI conservera en effet 27 % du capital pour une durée non déterminée, et 20 % seront cédés à un fonds d'investissement contrôlé par les salariés de Corsair. « Aucune synergie avec le groupe »Corsair était dans la corbeille de la mariée, suite au rachat en 2002 de Nouvelles Frontières par le voyagiste allemand. Selon certaines sources, l'allemand souhaitait reprendre Corsair sans bourse délier, laissant à TUI le soin de recapitaliser la compagnie. Dans son projet initial, le repreneur aurait également eu l'intention de racheter Corsair via une filiale basée... en Irlande.
Source: Les Echos March 18, 2019 11:03 UTC