Selon le président du Parlement, le chef d'Etat a été réélu avec 95,1 % des voix. Propulsé au pouvoir en 2000, succédant à son père Hafez, décédé après trente années d'un règne sans partage, Bachar al-Assad avait fustigé mercredi les Occidentaux, Washington et les Européens jugeant que l'élection n'était pas libre. Une élection « ni libre ni juste »Il s'agit de la deuxième présidentielle depuis le début en 2011 d' une guerre dévastatrice impliquant une multitude de belligérants et puissances étrangères. Washington et plusieurs puissances européennes avaient déjà condamné à la veille de l'échéance une élection qui « ne sera ni libre ni juste ». « Vos opinions ne valent rien », a rétorqué mercredi Bachar al-Assad.
Source: Les Echos May 28, 2021 07:14 UTC