À la maison, il passe ses journées avec sa femme, ses parents, ses sœurs pas encore mariées, ses deux frères et leurs épouses et enfants. L’homme se lève soudain, fait sonner une cloche ancienne suspendue à la porte. Les débris de verre, de métal ou de bois mêlés à la poussière, à la suie, à la boue, recouvrent le trottoir. Des morceaux de chair calcinés, expédiés par le souffle de la bombe, restent à la vue de tous dans les branches des arbres décharnés. À l’horizon s’élève la colline enneigée de la télévision de Kaboul, ses grandes antennes-relais, et ses maisons aux couleurs pastel, bleu, rose, vert, jaune.
Source: La Croix February 06, 2018 18:56 UTC