Pourtant, la vie de Sara, c’est déjà ce pont entre les vivants et les morts : depuis six mois, elle est volontaire en service civique au Collectif Les Morts de la rue (CMDR), à Paris. Morts de la rue : « vivre dans la rue n’est pas inéluctable, y mourir non plus »C’est ainsi que ces récits posthumes nourrissent le blog du collectif depuis six ans. Devant la nécessité d’un organisme indépendant, le Collectif Les Morts de la rue (CMDR) naît en 2002. La mémoire parfois sombre de l’Europe, elle la porte, la mémoire des morts, c’est comme une ligne qu’elle suit. ♦ Ce nombre de 535 personnes décédées n’est pas exhaustif : il s’agit des morts qu’a pu recenser le Collectif Les Morts de la rue sur l’année (via des médias, des associations, des pompiers, etc.).

Source: La Croix March 26, 2021 14:03 UTC