À lire aussi Au Sri Lanka, un séisme politique en pleine débâcle économiqueAux pieds du bâtiment, les grilles d’enceinte démantelées gisent dans l’herbe depuis que la foule a forcé l’entrée à la suite des protestations monstres du week-end dernier poussant le président Gotabaya Rajapaksa à fuir le Sri Lanka.« Gota, va-t’en ! À lire aussi Sri Lanka : Ranil Wickremesinghe, un président par intérim honni par sa populationPour les protestataires, le départ officiel de Gotabaya Rajapaksa, dernier membre d’une famille politique qui a symbolisé le pouvoir durant près de deux décennies, se savoure. L’espoir d’un nouveau départ pour le Sri Lanka« Dans nos rêves les plus fous, nous n’aurions jamais imaginé parvenir à évincer un président si puissant », se réjouit Rajitha Gunasekara, la voix cassée après avoir tant crié de joie. » Jeena, un autre manifestant, lâche : « Gotabaya Rajapaksa était le cancer du Sri Lanka. Elle réclame déjà le départ du président par intérim, jugé trop proche du clan des Rajapaksa.
Source: La Croix July 16, 2022 08:22 UTC