Or, Frontex n’hésite souvent pas à repousser les réfugié·es vers l’extérieur de l’Union européenne pour les empêcher précisément d’entamer une procédure d’asile. De fait, Frontex est mandatée pour participer activement à une logique d’externalisation de la gestion migratoire auprès des pays tiers (Turquie, Maroc, Libye, etc.) Une autre réponse pourrait être la réintroduction des demandes d’asile auprès des ambassades suisses. Le référendum «No Frontex» a été lancé le 12 octobre 2021 par Migrant Solidarity Network. Les impôts des citoyens et citoyennes suisses n’ont pas à financer, qui plus est par un montant si élevé, une agence sécuritaire très contestée.
Source: Le Courrier January 13, 2022 07:18 UTC