Dans cette affaire, qui concerne des fonds perçus de l'Arabie saoudite, M. Béchir encourt jusqu'à 10 ans de prison. Selon un témoin au procès, l'ex-président soudanais aurait ainsi donné quelque cinq millions d'euros au redouté groupe paramilitaire des Forces de soutien rapide (RSF). Les autorités ont saisi à son domicile 6,9 millions d'euros, 351.770 dollars et 5,7 millions de livres soudanaises. Si le Soudan n'a pas ratifié le Statut de Rome, traité fondateur de la CPI, le pays a l'obligation juridique d'arrêter M. Béchir. Outre l'affaire de corruption et les accusations devant la CPI, M. Béchir pourrait devoir répondre d'autres crimes présumés devant la justice de son pays.
Source: La Croix December 14, 2019 03:09 UTC