La date du 27 octobre, où un sommet entre l’Union européenne et le Canada doit se tenir, n’est pas marquée d’une pierre blanche. Par contre, si le Ceta n’était jamais signé, les conséquences seraient tout autres, car dans ce cas, la crédibilité de l’Union européenne serait réellement remise en cause. > Lire sur le sujet : Ceta : la Wallonie repousse la signature de l’accordUne chose est sûre : pour son prochain accord de commerce international, la Commission européenne devra être moins ambitieuse. Dans le cas du Ceta, ce point-là est assez problématique : la Commission européenne a péché par naïveté, elle ne s’est pas rendue compte à temps de la résistance naissante dans les États membres. Car le commerce, finalement, voilà le domaine de prédilection de l’Union, le seul où elle a vraiment voix au chapitre, à la différence de la sécurité ou de la défense.
Source: La Croix October 24, 2016 14:15 UTC