Nous entrerons bientôt dans la période de l’Avent, et la lecture récente d’un formidable livre de théologie, Sauver la chair ? L’incarnation jusqu’à la destinée de toute chair qui est de mourir. Parole et chair devaient être réconciliées en quelque sorte, non seulement la chair sans la parole (sans doute la seule vraie définition du mot péché), mais aussi et tout autant la parole sans la chair. La promesse faite à Marie peut être entendue comme désir de la parole d’être unie à la chair comme promesse « pour la chair ». À mon sens, il faudrait entendre alors le mot chair dans sa signification la plus vaste et la plus profonde : la chair du monde.
Source: La Croix November 24, 2024 07:50 UTC