Sándor Ferenczi, l’enfant terrible de la psychanalysede Benoît PeetersFlammarion, 382 p., 23,90 €Après Derrida, Paul Valéry et Hergé, la figure plus discrète de Sándor Ferenczi, psychanalyste hongrois, bénéficie des talents de biographe de Benoît Peeters. Sándor Ferenczi (1873-1933), médecin psychiatre, fut l’un des plus proches collaborateurs de Freud. « Perdant magnifique », selon la belle expression de Peeters, Ferenczi ne réussira ni à être heureux en amour ni à sauver son amitié avec Freud. En 1961, Wladimir Granoff, figure de la psychanalyse française, écrit : « Si Freud a inventé la psychanalyse, Ferenczi a fait de la psychanalyse. » Il restait encore à faire connaître Sándor Ferenczi à un plus large public.
Source: La Croix September 02, 2020 14:15 UTC