Après des attaques de la rébellion rohingya, une minorité musulmane, l'armée a lancé une campagne de répression qui a conduit depuis fin août à la fuite de plus 600.000 civils rohingyas au Bangladesh voisin. Pendant des décennies, les craintes d'une prise de contrôle de l'Etat Rakhine par la minorité Rohingya ont été attisées par l'armée, qui se pose désormais en sauveur de la Nation. Les Etats-Unis avaient annoncé lundi réduire encore davantage leur aide aux unités birmanes et aux officiers impliqués dans les violences contre la minorité musulmane. Parmi les mesures prises, Washington avait notamment annoncé la suspension de l'examen des dispenses de voyage pour les hauts responsables militaires birmans. Les Etats-Unis avaient aussi annoncé étudier la mise en place de "mesures économiques ciblées" contre des individus liés aux "atrocités".
Source: La Croix October 29, 2017 10:07 UTC