En 1892, la première finale de l'Histoire du Championnat de France mettait déjà aux prises le Stade Français et le Racing. On avait alors affaire à «des clubs élitistes (composés) de privilégiés, d'aristocrates» explique Richard Escot. Depuis, les deux formations présentent un visage bien différent de celui de leurs débuts. Il y a eu «Max Guazzini qui a repris le Stade Français, qui lui a donné ses couleurs roses», s'appuyant notamment sur les codes du Racing Club de France des années 1980-1990 ; ceux «du noeud papillon rose et de la folie sur le terrain» raconte notre journaliste. Richard Escot nous rappelle que le club parisien a été «sauvé par les piquets de grève» de ses joueurs, ce qui l'amène à voir le derby de dimanche comme «la rébellion des ouvriers du Stade Français face à la grande entreprise du Racing.»Découvrez l'intégralité de l'intervention en vidéo.
Source: L'Equipe April 29, 2017 08:03 UTC