Un phare s’allume sur l’une des pointes avancées du continent. À Lisbonne, le gouvernement socialiste, soutenu par le Parti communiste et le Bloc de gauche, permet aux étrangers non européens en attente de régularisation d’accéder aux soins et à toutes les mesures sociales prévues pendant la pandémie provoquée par le coronavirus. « En temps de crise, c’est un devoir pour une société solidaire que d’assurer l’accès des migrants à la santé, à la stabilité de l’emploi et au logement », a expliqué ce week-end Eduardo Cabrita, le ministre de l’Intérieur. L’administration du Service des étrangers et des frontières tempère toutefois l’enthousiasme : « Il ne s’agit pas d’une régularisation automatique », écrit-elle, ajoutant que l’analyse des dossiers devrait reprendre début juillet. Le pays compte pour l’heure un nombre limité de cas de contaminationAprès avoir fermé ses frontières avec l’Espagne, durement frappée par la pandémie, il y a près de deux semaines, le Portugal compte pour l’heure un nombre limité de cas de contamination (un peu plus de 6 000) et de décès (140).
Source: L'Humanite March 31, 2020 15:01 UTC