Les sociaux-démocrates ont donc bien mis la main, comme ils le souhaitaient, sur le maroquin le plus important du Kabinett : les Finances. Il y a mis en musique les mesures du gouvernement sur le chômage partiel qui ont permis aux employeurs de ne pas licencier et d'attendre des jours meilleurs. Ces dispositifs d'indemnisation ont permis à l'appareil industriel de redémarrer dès que la conjoncture a frémi et à la consommation des ménages de ne pas trop reculer. Après les législatives de 2017, Olaf Scholz, marié mais sans enfant, s'est montré critique à l'égard de Martin Schulz, le candidat malheureux à la chancellerie, à qui il reprochait son manque de vision. Une attitude qui l'a visiblement bien positionné pour prendre le fauteuil de Wolfgang Schäuble sur la Wilhelmstrasse - si la base du SPD approuve le contrat de coalition.
Source: Les Echos February 07, 2018 15:22 UTC