Des membres de la famille royale saoudienne et le prince héritier Mohammed Ben Salman, au palais royal de La Mecque, le 21 juin 2017. Un mois après le début de la crise qui le 5 juin, a conduit à l’isolement du Qatar par Riyad et ses affidés du Golfe, on s’interroge encore sur la stratégie de l’Arabie saoudite. « On ne peut pas parler de cette crise sans la relier à la question de la succession », analyse Alain Gresh, directeur d’Orient XXI. Il lui fait littéralement « mordre la poussière » en provoquant la faillite de sa société, Saudi Oger, en Arabie saoudite. En mars 2015, à la tête d’une « coalition internationale », il mêle son pays au conflit interne au Yémen, créant une guerre régionale sanglante, au prétexte de lutter contre l’influence iranienne.
Source: La Croix July 05, 2017 06:45 UTC