Mais si l’apport familial garde une dimension informelle, cela fait longtemps que les fermes françaises ne fonctionnent plus exclusivement sur la main-d’œuvre familiale. Quand Charles a racheté sa ferme à Cajarc il y a quarante ans, il avait 20 ha. « J’ai besoin d’une vie sociale forte, c’est pas une vie de s’enfermer avec ses parents comme on faisait avant. « L’agriculture, c’est le projet d’une vie entière » Mathilde Gibert, 27 ansLa mère de Mathilde, Marie-Cécile, a émis quelques doutes lorsque sa fille a dit vouloir reprendre la ferme. Repenser les systèmes productifsLes enfants qui reprennent la ferme familiale, soit 70 % des exploitations françaises, ont des profils devenus inclassables.
Source: La Croix October 16, 2020 16:52 UTC