Pour cause, la surtaxe temporaire d'impôt sur les sociétés (IS), censée rapporter jusqu'à 8 milliards d'euros dans les caisses de l'Etat, s'appliquera aux plus grosses d'entre elles. Le taux d'imposition remonterait l'an prochain de 25 % à 30 % pour les entreprises réalisant plus de 1 milliard d'euros de chiffres d'affaires et à 35,25 % pour celles dépassant les 3 milliards d'euros. Amputation des bénéfices du CAC 40PublicitéLes spécialistes du marché actions d'UBS estiment que le supplément d'IS pourrait amputer les bénéfices du CAC 40 de 9 % en 2025. Cette surtaxe coûterait en particulier 900 millions d'euros au secteur financier sur 2024 et 2025, selon des calculs de la banque JP Morgan, dans une note publiée vendredi : 256 millions d'euros pour AXA, 242 millions d'euros pour BNP Paribas, 301 millions d'euros pour Crédit Agricole, 74 millions d'euros pour Société Générale, 62 millions pour Amundi et 6 millions pour SCOR. PublicitéPour certains groupes du CAC 40, la contribution de ces fameux « buybacks » aux volumes échangés au cours des douze derniers mois est tout sauf négligeable.

Source: Les Echos October 13, 2024 17:09 UTC