L’épidémie, aussi dramatique soit-elle, ne bouleversera pas la démographie comme l’avaient fait la grippe espagnole de 1919 ou le sida dans les décennies 1980 et 1990 en France et dans le monde. Quand on évoque de nos jours l’espérance, ce n’est pas l’une des trois vertus théologales nécessaires au salut des chrétiens (avec la foi et la charité) qui vient à l’esprit, mais plus prosaïquement l’«espérance de vie». Les 40.169 décès que l’on déplore (au 7 novembre) en France, dont environ 30 000 durant la «première vague», nous tétanisent. Et depuis septembre quelque 10 000 personnes supplémentaires en ont été victimes, la «deuxième vague», comme la dénomme Emmanuel Macron, qui en redoute donc une troisième. Sinon le président de la République aurait parlé de «seconde vague» (la deuxième et dernière).
Source: Le Figaro November 08, 2020 21:27 UTC