Le Titan américain, pape de la démocratie et César des armées, a hérité du devoir d’ordonner le chaos. Le président, incarné par Kevin Spacey, est un démocrate appuyé sur une femme satanique et qui ne recule devant rien, y compris l’assassinat. Mais cette dénonciation même sert la démocratie qui la produit, en présentant un avertissement, en jouant le rôle d’une catharsis. On touche là à la première des raisons qui permettent d’expliquer que la vie politique française ne donne pas lieu à des séries aussi abouties. Elle n’apparaît à l’homme politique que le jour de l’élection, ou de la nomination à un poste ministériel.
Source: La Croix January 17, 2017 09:35 UTC