De nombreux véhicules ont de nouveau convoyé vendredi des civils hors de deux villes de la province d'Idleb touchées par les combats, la plupart se dirigeant vers des zones plus au nord et qu'ils jugent plus sûres, selon un journaliste de l'AFP. «On ne peut pas vivre dans les camps», lance Oum Abdou, une mère de cinq enfants récemment arrivée dans un camp près de la ville de Dana, au nord de la ville d'Idleb. Et depuis le 19 décembre, les combats, qui ont tué des centaines d'hommes dans les deux camps, se concentrent autour de la ville de Maaret al-Noomane. Depuis mi-décembre, les combats et raids aériens ont tué en outre près de 80 civils, selon l'OSDH. Le conflit en Syrie, déclenché en 2011 par la répression de manifestations prodémocratie par Damas, a fait plus de 370.000 morts et des millions de déplacés et réfugiés.
Source: La Croix December 27, 2019 18:45 UTC