"Elles savent que le président est remonté contre le trafic de drogue, et les policiers de base sont galvanisés en l'entendant promettre son pardon." Les autorités ont annoncé que des "ripoux" avaient extorqué de l'argent à trois golfeurs sud-coréens en décembre. "Je suis le président et les policiers sont mes subordonnés, alors je les crois", avait réaffirmé le président en décembre, contribuant au sentiment d'impunité. L'état-major de la police affirme que les "ripoux" existaient bien avant la "guerre contre la drogue". La sénatrice Risa Hontiveros estime cependant qu'en "bafouant l'Etat de droit et en encourageant les meurtres extrajudiciaires", cette campagne est un pousse-au-crime.
Source: La Croix January 29, 2017 14:46 UTC