Emmanuel Macron fait pression sur le gouvernement, Edouard Philippe aligne les mesures concrètes de pouvoir d'achat (à défaut d'être immédiates), Julien Denormandie lance ses territoires « cités éducatives », Christelle Dubos explique le dispositif « pensions alimentaires »… L'impulsion vient du haut ; il faut remettre en route la machine à réformer. Les mauvaises habitudes d'abord, celles de certains conseillers ou ministres qui tordent, sciemment ou pas, les consignes élyséennes. Pour les trois dernières années de son mandat, il cherche à renouer avec ses succès des premiers temps. Equipes sous tension, y compris s'il faut les changer, comme à l'Elysée, ou menacer de le faire, comme au gouvernement. Macron 1 et Macron 2 doivent se marier pour remettre le pays en mouvement, à bon rythme, même si plus personne ne croit à celui du bulldozer.
Source: Les Echos May 02, 2019 16:07 UTC