On l’appelle « la double peine de la pauvreté ». En 2023, ce surcoût acquitté par les 20 % des Français les plus modestes s’est élevé à 700 € par an en moyenne… ce qui correspond à 10 semaines de courses alimentaires. Ces chiffres proviennent d’une étude publiée par « Action Tank Entreprise et Pauvreté », le Boston Consulting Group (BCG) et La Banque postale, qui documente ce phénomène de double peine ou « double pénalité de pauvreté », très étudié depuis 1960 au Royaume-Uni et aux États-Unis mais peu connu en France. « Mécanismes pernicieux »Dans le détail, la double peine monte à 745 € pour les ménages du 1er décile – les plus pauvres –, et à 640 € pour ceux du 2e décile. Les entreprises ont également un rôle à jouer pour réduire la double peine des ménages les plus modestes, ajoute l’étude.
Source: La Croix February 01, 2024 03:49 UTC