Lui-même aurait bien besoin de cette aide, mais il n'a même pas songé à postuler : «Les théâtres catalogués comme étant d'opposition, comme Dostlar, n'ont pas reçu de financement depuis des années», dit-il. Comme ailleurs, le secteur de la culture a durement souffert de la crise sanitaire liée au coronavirus en Turquie. Les théâtres, cinémas et salles de concert ont rouvert en juillet après quatre mois de fermeture, mais nombre de Turcs hésitent à s'y rendre. A bout de souffle, plusieurs théâtres indépendants, comme l'emblématique Kumbaraci50, situé dans un quartier bohème d'Istanbul, jouent désormais leur survie. Sans appui de l'Etat, ces théâtres indépendants peuvent compter en tout cas sur le soutien, certes modeste, de leurs habitués.
Source: La Croix October 17, 2020 10:46 UTC