"Grâce à Dieu" donne seulement les prénoms des victimes mais cite nommément le cardinal Barbarin, le père Preynat et Régine Maire - dont les noms, dit François Ozon, "étaient déjà dans la presse". François Ozon explique que la date de sortie avait été fixée en raison de sa sélection à la Berlinale. - "Censure" -Au-delà du compte à rebours sur cette sortie ultra-médiatisée, François Ozon n'en a pas fini avec la justice. Le film suit trois des victimes du père Preynat, incarnées à l'écran par les acteurs Melvil Poupaud, Denis Ménochet et Swann Arlaud. Le prolifique réalisateur de "Huit femmes" avait estimé samedi à Berlin que si le film était suspendu de projection jusqu'au procès du père Preynat, "ce serait une sorte de censure".

Source: La Croix February 18, 2019 17:26 UTC