«Quelqu’un qui utilise la violence et l’idéologie nazie»Durant les deux heures d’audience, la question centrale était donc de déterminer ce qui peut être considéré comme de l’extrémisme de droite. Andreas Glarner, lui, se considère devant le tribunal comme étant de «centre droit», mais ne nie pas être l’un des élus les plus à droite du parlement. Hansi Voigt se défend quant à lui en rappelant que jamais il ne qualifiera l’ensemble de l’UDC comme étant d’extrême droite mais que quand on «se trouve à la droite d’un parti populiste de droite, l’extrémisme de droite commence à un moment donné». Pour Hansi Voigt, il s’agit d’une «violence numérique» typique de l’extrémisme de droite moderne. Le politicien considère le verdict comme «scandaleux», jugeant que la décision est une «grossièreté» visant à faire taire les gens comme lui.

Source: Le Temps February 08, 2024 17:49 UTC