Quant à celles déjà présentes sur le sol iranien, elles ont trois à six mois pour quitter le pays. Gare aux entreprises qui tenteraient de braver cet interdit, elles prendraient le risque de ne plus pouvoir exercer leur activité sur le marché américain. Et pourquoi cela peut-il devenir un problème pour les entreprises européennes présentes en Iran, qui ont déjà versé des amendes par le passé au Trésor américain ? Avec les sanctions records imposées en 2017 à l'entreprise suédoise de télécoms Telia, la facture a dépassé les 7 milliards. Enfin, le pétrolier Total a payé 398 millions de dollars pour le même motif qu'Alstom.
Source: Les Echos May 12, 2018 10:04 UTC