Dans un film magistral, Bertrand Bonello traite d’attentats à Paris sans se référer à l’islamisme radical, ni expliquer les mobiles des terroristes issus d’une jeunesse perdue. En blouse chic ou en casquette-baskets, en costume de notable ou de vigile, ils n’ont en commun que leur jeunesse et leur détermination à réaliser une vague d’attentats simultanés à Paris. Troublant calendrier que celui de Nocturama rattrapé par la réalité. Bertrand Bonello a commencé à en écrire le scénario en 2010, tout en travaillant sur L’Apollonide, et l’a mis de côté pour tourner Saint Laurent. Nocturama puise dans le réel, mais n’a aucunement l’ambition de le décrypter ni de le commenter.
Source: La Croix August 30, 2016 14:37 UTC