"Ils ont saccagé notre salle de rédaction. C'est une attaque brutale contre la liberté de la presse et la liberté d'entreprise", a déclaré le journaliste Carlos Fernando Chamorro, propriétaire de Confidencial, un média numérique qui enquête sur les allégations de corruption attribuées au régime. La perquisition de Confidencial a été menée sans mandat, selon M. Chamorro : "Ils sont entrés dans les bureaux (...) et ont pris des ordinateurs, du matériel de montage et toutes sortes de documents", a-t-il assuré. Selon M. Chamorro, les autorités pensaient que le Centre de recherche et de communication (Cinco), une des neuf ONG dont le statut juridique a été récemment annulé par le Parlement, opérait sur place. Selon le ministère nicaraguayen de l'Intérieur (Mingob), ces organisations ont "violé la nature de leurs fonctions" et assuré la promotion de "crimes de haine".
Source: La Croix December 15, 2018 11:26 UTC