Depuis la fin septembre, les affrontements les plus sanglants depuis près de 30 ans opposaient séparatistes arméniens du Karabakh et armée azerbaïdjanaise. M. Poutine a souhaité que cet accord puisse mener «à la création des conditions nécessaires pour un règlement durable» du conflit. Lundi, l'Arménie disait que les combats s'y poursuivaient. Une défaite militaire au Nagorny Karabakh a de quoi menacer l'avenir du Premier ministre arménien, porté au pouvoir au terme d'une révolte populaire en 2018. Dix-sept partis d'opposition, dont certains des plus importants, avaient réclamé avant même l'accord de fin des hostilités la démission de M. Pachinian.
Source: La Croix November 10, 2020 01:30 UTC