Sourire pudique aux lèvres, Mi-jin Kang cache mal dans ses yeux une légère nostalgie fugace. Séoul se bat pour sauver le processus de paixInstallée à Séoul en Corée du Sud depuis neuf ans, avec sa fille, Mi-jin Kang se considère ici encore, au Sud, « comme une privilégiée ». « Tout le monde a souffert mais ma famille avait une connexion avec la distribution alimentaire, on a pu anticiper en faisant des réserves et en aidant des gens… », raconte Mi-jin Kang. J’ai tout vendu, des petites choses, pris contacts avec des passeurs et des familles généreuses que j’avais aidées par le passé. » Avec le réchauffement des relations avec le Nord depuis un an, Mi-jin Kang y croit plus que jamais.

Source: La Croix April 15, 2019 05:48 UTC