La redéfinition du « monde d’après » ne pourra pas faire l’économie d’une réflexion sur la fraternité, comme nous y incite l’actualité avec la parution de l’encyclique « Fratelli tutti ». La fraternité, ce n’est pas un état sentimental et vaporeux sans effets pratiques, ni un moment d’effervescence émotionnelle collective vite oublié. Le rôle de la puissance publiqueLa fraternité est avec la liberté et l’égalité, l’un des communs de la République. On ferait du 16 mai, « Journée internationale du vivre ensemble en paix » une « Fête de nationale de la fraternité », comme l’a initié depuis plusieurs années le Pacte civique avec le Labo de la fraternité. Ainsi pourrait se constituer peu à peu une force appelant à placer la fraternité au cœur du débat public et des politiques d’intérêt général.
Source: La Croix October 15, 2020 15:56 UTC