À peine la décision tombée lundi matin, les troupes nationalistes se sont empressées de voler au secours de Marine Le Pen, condamnée à cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire. Une peine qui s’applique immédiatement, même si la députée a fait appel de son jugement dans le cadre du procès des assistants parlementaires du Front national. En cas d’adoption, il souhaiterait alors qu’il s’applique aussitôt au cas de Marine Le Pen. «L’exécution provisoire installe une peine de mort politique», a-t-il tonné lors de la traditionnelle séance de questions au gouvernement, sous le regard de la double finaliste de la présidentielle. Avant d’apporter son «soutien (...) inconditionnel» et «non mesuré» aux magistrats, menacés depuis la décision du tribunal correctionnel de Paris.

Source: Le Figaro April 01, 2025 18:04 UTC