Les relations entre la Serbie et le Kosovo « sécessionniste » sont tendues depuis deux décennies et la reprise du dialogue, sous l'égide de l'UE, a peu de chances d'aboutir à un accord. Cependant, les déboires judiciaires du président kosovar, Hashim Thaçi , s'ajoutent à la crise géopolitique latente. Indépendance contestéeProclamée en 2008, l'indépendance kosovare est contestée par la Serbie et les minorités serbes du Kosovo, mais majoritairement reconnue par l'Occident. Lire aussi : Le Kosovo vote entre misère et corruptionLe Premier ministre doit donc se contenter du rôle de porte-parole. Un sommet, prévu à la Maison-Blanche le 27 juin, a dû être annulé in extremis suite à la mise en accusation du président kosovar.
Source: Les Echos July 17, 2020 13:42 UTC