Engagé dans l’armée française en 1914, ce brocanteur a été la cible d’une attaque au gaz moutarde à la fin de la guerre. En proie à de crises de paranoïa, il a été interné à l’hôpital Sainte-Anne, à Paris, puis transféré à Cadillac, en Gironde. « Ils étaient victimes de pénuries et du coulage - spoliation de nourriture et de vêtements par des soignants ». » Grâce à l’association des Amis du cimetière des Oubliés, François Noudelmann découvre que son grand-père a été enseveli dans une fosse commune de Cadillac. Bref, ce « cimetière des oubliés », ainsi surnommé car la commune ne l’entretenait plus et voulait en faire un parking, a failli l’être pour de bon.
Source: La Croix November 10, 2020 18:45 UTC