"La taxe carbone est plutôt faible, mais très importante symboliquement", reconnaît lui-même Ismail Momoniat, directeur général adjoint du Trésor, qui promet déjà sa réévaluation à partir de 2023. Dans les mines, un secteur déjà en crise, "6.800 emplois directs et indirects" vont être supprimés dans les deux prochaines années à cause de la taxe carbone, prévient la Chambre nationale des mines. A compter de 2023, la situation va encore se détériorer avec "environ 6.000 emplois perdus par an". Les syndicats, "soucieux" de l'impact de la taxe carbone sur l'emploi mais aussi des "conséquences de la pollution sur les travailleurs les plus pauvres", ne disent pas autre chose. D'ici quatre ans, "le poids de la taxe carbone pour Eskom devrait être de l'ordre de 11,5 milliards de rands (725 millions d'euros) par an", prévient Gina Downes, chargée de l'économie de l'environnement dans l'entreprise.
Source: La Croix July 17, 2019 07:30 UTC