De nouveau en visite à Beyrouth depuis lundi 31 août au soir, Emmanuel Macron a obtenu mardi 1er septembre l’engagement des différents dirigeants libanais à favoriser la formation d’un nouveau gouvernement dans les deux semaines qui viennent. Emmanuel Macron a laissé entendre qu’en l’absence de réformes, les mécanismes d’aide pour le pays en proie à une grave crise économique ne seraient pas activés. Sa nomination rapide est « un premier signe » de changement, s’est félicité Emmanuel Macron. Emmanuel Macron a rappelé que « la moyenne ces dernières années » pour la formation des gouvernements au Liban était « entre 5 et 11 mois » en raison des divergences politiques. « Avec le Hezbollah il y a une discussion qui doit être engagée (…) Ça ne doit pas être un tabou », a insisté Emmanuel Macron.
Source: La Croix September 02, 2020 06:33 UTC