Sur la place des Martyrs à Beyrouth, le poing de la révolution s’élève toujours vers le ciel, même si le site, lui, est plutôt désert. Pour célébrer le premier anniversaire de leur « révolution », ses acteurs ont décidé de renoncer à toute « festivité ». Le Liban est en faillite, sa monnaie poursuit sa plongée dans les abysses, le taux de chômage a explosé. « Le 17 octobre a engendré une conscience populaire nationale et trans-confessionnelle et même s’il y a plusieurs visions dans la révolution, on peut collaborer sur les sujets qui nous rassemblent », affirme-t-elle. Elle ne participera pas aux manifestations organisées ce samedi 17 octobre pour célébrer le premier anniversaire de la contestation, lassée « par les violences et les discours creux ».
Source: La Croix October 17, 2020 06:21 UTC