L'opération de charme envers les groupes armés, lancée par le vice-président Yemi Osinbajo, avait réussi à calmer les esprits et à interrompre les explosions incessantes d'oléoducs et de plateformes qui ont émaillé l'année 2016. Mais aujourd'hui, "les gars s'impatientent", confie à l'AFP Edwin Clark, leader communautaire qui a joué le rôle d'intermédiaire dans les négociations avec le gouvernement d'Abuja. - Récession économique -Or, il n'y a pas pire moment pour le gouvernement nigérian, qui tire l'immense majorité de ses revenus du pétrole. Lors d'une rencontre cette semaine avec le vice-président Osinbajo, le Pan Niger Delta Forum (Pandef), représentant le Delta dans les négociations, avait donné au gouvernement jusqu'au 1er novembre pour tenir ses promesses. - 'Croisés révolutionnaires' -Le 30 juillet, un nouveau groupe dissident, les Croisés révolutionnaires du Delta du Niger (Niger Delta Revolutionary Crusaders) a promis de reprendre les attaques au 31 septembre, refusant d'être représentés par le chef Clark et le Pandef.

Source: La Croix August 06, 2017 06:33 UTC