Les skippeurs laissent derrière eux des années de préparation, trois semaines de folie médiatique aux Sables-d’Olonne et la vague d’émotion du départ. ZOOM Morgan Lagraviere à bord du "Safran" lors du départ le 6 novembre / JEAN-SEBASTIEN EVRARD/AFP« L’émotion est peu compatible avec la compétition. Cette émotion envahissante à l’heure de partir et de franchir l’épreuve du chenal à saluer des dizaines de milliers d’inconnus presque aussi bouleversés qu’eux, tous les skippeurs la redoutaient. « Allez, une bonne rasade d’êtres humains avant la solitude mais la boule au ventre est là, quitter les gosses, c’est dur », convenait Yann Eliès. « Une fois que la course est lancée, on oublie très vite ces émotions pour se jeter dans la bagarre », a-t-il confié, comme un dernier message aux terriens postés à côté de son bateau.
Source: La Croix November 07, 2016 06:58 UTC