Le « Sud global » craint aussi le déferlement de produits fabriqués dans l'empire du Milieu. L'acier chinois, qui ne trouve plus preneur sur le marché intérieur, se retrouve mécaniquement sur les marchés extérieurs. Ce qui fait grincer les dents des partenaires commerciaux de Pékin, le plus souvent des pays émergents qui voient leurs propres producteurs laminés. Le « Sud global » se fracture« Les pays plus pauvres, tels que le Nigeria, acceptent l'afflux de biens manufacturés chinois peu chers. Le Brésil est un cas intéressant car c'est un pays qui a profité et profite encore beaucoup de l'essor économique chinois.
Source: Les Echos May 14, 2024 19:15 UTC