Avec 41 sièges pour les nationalistes sur 63 à la nouvelle Assemblée de Corse, le suspense est inexistant sur les noms des futurs dirigeants de l'île de Beauté, désormais gérée par une super-région qui efface à la fois l'ancienne Collectivité territoriale de Corse (ex-Région) et les deux Conseils départementaux. Président sortant de l'Assemblée de la CTC, Talamoni l'indépendantiste devrait être reconduit à la tête de la nouvelle Assemblée. Mme Gourault a précisé qu'elle se rendrait en Corse "début janvier". Dès le 13 décembre, le leader autonomiste Gilles Simeoni a répondu à Edouard Philippe, sur BFMTV, pour affirmer que "la Constitution française (devra) être modifiée": "L'inscription de la Corse dans la Constitution est la condition sine qua non". De quoi entretenir encore un peu plus ce surnom de "Puigdemont corse", du nom du leader séparatiste catalan, que lui attribuent certains.
Source: La Croix December 31, 2017 08:26 UTC