Ils vivent confinés à la cathédrale et au petit séminaire du diocèse, encadrés par les casques bleus de l’ONU. Entre les attaques des antibalakas et celles des SélékasFin juillet, l’évêque tirait la sonnette d’alarme sur la situation. « Les anti-balakas sévissent à Bangassou, en frappant les musulmans de toutes les manières, en cherchant à les tuer, à les empêcher de s’approvisionner en nourriture, en eau et en bois de chauffage pour cuisiner. »En plus des attaques des anti-balakas, les protégés de Mgr Aguirre sont également menacés par les troupes musulmanes Sélékas qui attaquent les lieux de culte chrétiens. Fin juillet, la Mission de l’ONU pour la Centrafrique (Minusca) indiquait l’existence d’un groupe d’extrémistes musulmans qui avaient attaqué la cathédrale de Bangassou et tenté de l’incendier.
Source: La Croix September 01, 2017 14:03 UTC