Un témoin, cité par l'agence de presse R-Sport, raconte «des descentes de police dans les bars, dans les rues de la ville. Les personnes résidant à Moscou étaient arrêtés et emmenées aux commissariats où ils étaient incriminés pour hooliganisme». Alors que des hooligans russes avaient dévasté le centre-ville de Marseille durant l'Euro-2016, le Kremlin a voulu «nettoyer» ses stades avant le Mondial-2018. L'appel de «Fratria» a reçu un écho considérable en Russie et a été suivi par tous les clubs de première division. Il a aussi reçu le soutien de nombreuses personnalités du foot russe, comme l'entraîneur du Zenit Saint-Pétersbourg Sergei Semak qui a considéré que c'était «un appel à un dialogue constructif avec les autorités».
Source: La Croix December 08, 2019 18:45 UTC