Tout d’abord, les chaluts traînés par les bateaux raclent les fonds marins et arrachent tout l’écosystème présent, notamment les coraux et les algues. Or, les organismes des eaux profondes ont un cycle de vie très lent et les écosystèmes mettent du temps à se reformer. Pour les poissons des eaux profondes, dits benthiques, le système est le même, sauf que les quotas ne sont revus que tous les deux ans. En mer, on tue d’abord les organismes en les pêchant et on les identifie sur le pont du bateau ensuite. « Les fonds marins sont bien plus colorés que les gens ne l’imaginent », raconte Marie-Anne Cambon-Bonavita dans un sourire.
Source: La Croix August 30, 2016 09:39 UTC