Ainsi, à compter du début du mois d'août 2021, l'Etat a financé ses dépenses par un accroissement de la dette », écrivent les magistrats financiers. Forcément, après deux années de « quoi qu'il en coûte », les finances de l'Etat n'abordent pas cette nouvelle crise dans une situation enviable. Ainsi, après une deuxième année de crise sanitaire, le déficit budgétaire s'est établi l'an dernier à 170,7 milliards d'euros. A cela, il a fallu aussi ajouter les mesures de relance qui « ont connu une montée en charge en 2021 » (19,6 milliards). Or cette hausse se révèle plus forte que celle déjà constatée en 2020, qui avait déjà fait tiquer la Cour.
Source: Les Echos July 04, 2022 21:53 UTC