Lorsque mon tour est venu de parler, j’ai fait la curieuse expérience du malentendu. Un malentendu qui était probablement dû à ma manière de présenter les choses, à l’angle que j’avais adopté pour aborder la question. À lire aussi Un observatoire botaniqueOr ce qui a été entendu dans mon petit topo, c’est la nécessité de faire taire autour de soi les bruits du monde. Autrement dit, et banalement, qu’il fallait se retirer dans le silence d’une montagne ou d’un monastère pour écrire. Ils sont la chair vivante du monde, dont la littérature et en particulier le roman et la poésie peuvent faire leur matière, loin de l’autre tintamarre, celui d’une littérature et d’une pensée convenues et répétitives jusqu’à la nausée.
Source: La Croix May 19, 2023 17:51 UTC