Des excuses tardivesVolet peu glorieux de notre histoire sociale, ces mesures de coercition à des fins d’assistance ont privé d’enfance des dizaines de milliers de personnes placées dans des familles à la campagne, des prisons, des établissements psychiatriques ou des institutions et foyers. Ce n’est qu’en 1986 que le président de la Confédération, Alphons Egli, a présenté des excuses au nom des autorités suisses. Selon Frédérique Perler, il est possible que la honte ne soit pas la seule explication. «Cette somme a été versée au nom et pour le compte du Canton de Genève, ainsi que le donateur le voulait», avait précisé le conseiller d’État. C’est une gifle pour les victimes.»Récemment, Mauro Poggia a annoncé au journal Le Courrier que le Conseil d’État allait en reparler.
Source: Tribune de Genève February 13, 2018 04:52 UTC