La complexité de la réalité engagée est telle que la nature même des enjeux échappe au sondeur comme aux sondés. Si les Français voient positivement les biotechnologies, sans considération particulière pour les fondamentaux de la procréation, c’est qu’elles leur semblent neutres. Captive d’une idéologie du progrès, la société peine à poser une distinction entre les avancées des sciences et les bénéfices pour le corps social. Les chercheurs sont bien loin d’une telle évidence et en appellent à poser des limites. Cette sensibilisation doit permettre d’exposer et confronter les conceptions sur l’être humain, les approfondir ou les corriger.
Source: La Croix January 14, 2018 19:07 UTC