Les acquéreurs chinois s'assurent pour couvrir les frais de rejet du Cfius, l'autorité de contrôle américaine. Washington et Pékin ont trouvé en Europe un nouveau champ de bataille pour mener leur conflit économique. « Les Etats-Unis et les Européens coopèrent de plus en plus de manière informelle sur le contrôle des investissements étrangers, notamment dans le cas de transactions ciblant des sociétés européennes ayant des activités sur le sol américain », explique Ivan Schlager, associé au bureau de Washington du cabinet Skadden, en charge de la pratique Cfius. Elles « visent à apporter plus de certitude aux vendeurs européens et américains sur la capacité des acheteurs étrangers, et en particulier chinois, à mener à terme les transactions », dit Ivan Schlager. Et « jusqu'à présent, les acheteurs chinois étaient réticents à s'engager à les verser », explique Elliot Konopko, directeur senior au bureau d'Aon Risk Solutions à New York.

Source: Les Echos January 31, 2017 04:19 UTC